Les prochaines journées scientifiques
Sabato 25 & Domenica 26 novembre - Cuneo : « Cessare d’essere madre ? »
« Cessare d’essere madre ? »
Le giornate si svolgeranno al N° 2, Corso Nizza – 12100 Cuneo :
- Sabato 25 novembre 2023 0re 9.30 – 12.30 e 14.30 – 17.30
- Domenica 26 novembre : ore 9.30 – 12.30
In un paese dove la madre (che è prima di ogni cosa una donna) è santificata e quasi messa nel santuario, proveremo a rispondere ancora una volta alla domanda che fece S.Freud, « was will das Weib ? » senza ancora una volta riuscirvici. « Was will sie ? » (Sie, soggetto femminile benchè « das Weib » sia al neutro in tedesco). A questa questione potremmo essere tentati di rispondere… « Sie will ein Kind », in tedesco è sempre al neutro, « das Kind ». La ricchezza della lingua tedesca permette di segnare il divenire umano da uno stato ad un’altro. In ogni caso niente è meno sicuro : non tutte le donne desiderano un figlio, anche quando sono già madri. Altre non hanno potuto diventarlo, anche quando hanno avuto, il o i bambini. Potremmo in questo luogo riflettere sullo sviluppo della funzione materna quando « i pargoletti » lasciano il nido, se tutto è andato per il verso giusto. La donna ha molti giri e rigiri da percorrere, la sua strada è come la Sixty-Six americana, the Mother Road. La sua esistenza da donna, con la possibilità della maternità non ha per niente l’aspetto di una strada dritta.
Programma :
Sabato 25 novembre 2023 :
- Loredana Sabani : Lasciami andare,Madre
- Lorenza pertusati : La madre negata
- Aurélia Benisty : Siamo amichette
- Lorenzo Farò : Una madre sa
- Giulia Cresti : Contemplata alis tradere : Madonna o erinni ?
- Stefano Venezia : La barca dei sogni
- Laura Frontero : La caduta dell'Ideale: la madre reale
Domenica 26 novembre 2023 :
- Anna-Maria Bergamin : Non ti muovere
- Marie-jeanne Thevenet Himberlin : Il bambino chiama : « Mamma, Mamma ! Quando la madre è d’Io
- Matthieu Dutour : Le mâl de mère
« Cesser d’être mère ? »
Les journées se dérouleront au N°2, Corso Nizza – Côni – Italie,
- Le Samedi 25 novembre 2023 : 9h30-12h30 / 14h30-17h30
- Le Dimanche 26 novembre 2023 : 9h30-12h30
Dans un pays où la mère (qui est avant toute chose une femme) est sanctifiée et même sanctuarisée nous essayerons de répondre encore une fois à cette question que se posait déjà Freud, « Was will das Weib ? » sans y réussir évidemment. « Was will Sie ? » (Sie sujet féminin bien que das Weib est au neutre en allemand). Question à laquelle on pourrait tenter de répondre par... : « Sie will ein Kind ? » (elle veut un enfant ? ) qui en allemand est de nouveau au neutre « das Kind ». La richesse de la langue allemande marque le devenir, ici humain, d’un état à un autre. De toute façon rien n’est moins sûr. Pas toutes les femmes désirent devenir mère, même quand elles le sont. D’autres n’ont pas pu avoir d’enfant et quand elles l’(les) ont eu(s) on peut s’interroger sur le devenir de la fonction maternelle lorsque leurs rejetons ont quitté le nid, si tout s’est bien passé. La femme a bien des détours et peut-être des retours à faire pour continuer sa route qui est comme la Sixty-six américaine, the Mother Road. Son existence de femme avec la possibilité de la maternité n’a pas l’allure d’une ligne droite.
Programme
Samedi 25 novembre 2023
- Loredana Sabani : Laisses-moi partir, mère
- Lorenza Pertusati : La mère niée
- Aurélia Benisty : On est des copines
- Lorenzo Farò : Une mère sait
- Giulia Cresti : Contemplata alis tradere : madone ou erinni
- Stefano Venezia : La barque des songes
- Laura Frontero : La chute de l’Idéal : la mère réelle
Dimanche 26 novembre 2023
- Anna Maria Bergamin : Ne bouges pas
- Marie-Jeanne Thevenet Himberlin : L’enfant appelle : « Maman, Maman ! Quand la mère est son Dieu
- Matthieu Dutour : Le mâl de mère
Les 22 et 23 juin 2024 à Limoges, en 2025 à Paris : sur le transitivisme
Par leur coup de force symbolique, théorique et clinique, Jean Bergès et Gabriel Balbo ont subverti l’usage psychiatrique du concept de transitivisme, au travers d’un travail conduit à deux, et dont le fruit est quatre ouvrages. Jeu des places de la mère et de l’enfant en constitue la pierre angulaire.
Si le transitivisme ordonne ce « passe-corps » d’une douleur dans l’originaire rapport mère-enfant, les deux auteurs se sont entendus pour ne pas s’en sustenter et l’approfondir « afin de lui donner plus de précision, plus d’effets et au fond plus de conséquences » (G. Balbo, Textes fondateurs de la Libre Association Freudienne), notamment pour théoriser et pratiquer la direction de la cure analytique avec l’enfant comme avec l’adulte. Le transitivisme concerne surtout la demande et son circuit.
L’articulation théorico-clinique de J. Bergès et G. Balbo fait référence et résistance. Elle engage à la nécessité d’un perpétuel retour au point où l’on manque à l’Autre c’est-à-dire au lieu de ce qui reste encore de méconnu derrière ce qui s’en dit dans ce qu’on ne veut rien en savoir ni en entendre. Ce reste inouï est, pour le bon entendeur, le signifiant d’une vérité, une énonciation relevant d’une écriture inconsciente, à l’écrire seulement : un-nonbilic/nombilic, signifiant si circulaire. Pour Piera Castoriadis-Aulagnier, « l’audace et le génie nécessaires aux transgressions des idées reçues n’assurent pas aux transgresseurs de pouvoir transmettre à leurs héritiers la possibilité de démanteler eux-mêmes la barrière déjà abattue ». Inscrits dans leur filiation, allons-nous savoir être autres et autonomes ? De leurs écrits, que demeure-t-il : une lettre volée ou une lettre morte qu’évoque, à sa manière, E. Jabès: « T’es-tu demandé, le livre publié, quelle signification autre pouvait avoir l'"achevé d'imprimer", sinon celle d'une attestation de ta mort légale par le typographe ? » (Le livre des Ressemblances, E. Jabès) ?
En juin 2024 à Limoges puis en 2025 à Paris, la Libre Association Freudienne entend mettre à l’ouvrage et à la louange de la parole ce concept, en lui donnant les ailes de l’esprit (verba), afin que ceux qui le méconnaissent tentent d’y trouver ce qu’il dévoile des énigmes soulevées par les tensions sociales ambiantes et personnelles.
Laetitia Aucharles, Matthieu Dutour, Jean-Yves Gauthier, Frédéric Vitalis,
Pour la Libre Association Freudienne.